Il y a quelques jours, paraissaient dans différents journaux français des articles sur la baisse record des naissances en janvier 2021. Une étude de l’INSEE a mis en évidence que le nombre de naissances a chuté de 13% par rapport à janvier 2020, ce qui n’avait pas été observé depuis 1975. Ces chiffres pourraient surprendre ceux qui pensaient à un baby-boom, lié au confinement. Mais en réalité le taux de natalités en France est en chute depuis 6 ans.

Ce qui surprend surtout ce sont les réactions des gens, issus de toutes classes d’âges et sociales confondues, par rapport à ces chiffres. Citons quelques commentaires sur ces articles prélevés sur un réseau social bien connu. (Les commentaires ont été copiés-collés d’où les nombreuses fautes. Les réactions sont tellement nombreuses qu’il a fallu n’en prendre que quelques-unes. Cependant, ont été choisies, les idées qui reviennent le plus.)

« Ben tu m’étonnes !!Faire un gosse à cette époque c’est de l’auto suicide !!!!! »

« disons que la conjoncture actuelle ne donne pas envie d avoir un enfant pour lui faire vivre l enfer plus tard »

« Ce n’est pas seulement à cause du Covid, il y a de plus en plus de personnes stériles ou qui ont du mal à concevoir (maladies) »

« Une bonne nouvelle ! On ne fait pas un enfant en ne pensant qu’à soi mais surtout en pensant à ce que sera son futur…. C’est moins égoïste et plus réaliste. »

« Une très bonne nouvelle ! Pour une fois, les gens ont été plus responsables… »

« Il faut vraiment être insouciant pour faire des enfants où être égoïste »

« Notre belle planète ne s’en portera que mieux. C’est une leçon que les femmes accrocs aux accouchements devraient retenir. Respectons notre planète. La surpopulation n’est pas une bonne chose. »

« Ouvrez la Pma pour tous, ça augmentera déjà un peu plus leurs chiffres. »

« En même temps vu les finances, la dette de la France, l’insécurité grandissante l’avenir fait très peur aussi »

« Vu la situation. Actuelle faut réfléchir il n’y a pas d’avenir c grave »

« C’est pas l’effet covid, c’est l’effet confinement et autres mesures restrictives, le covid n’a jamais causé d’infertilité. »

« Tant mieux nous sommes trop nombreux »

En gros ce qu’on peut faire ressortir de ces commentaires c’est que majoritairement les gens qui lisent ces articles ne sont pas surpris de ces faits et trouvent même que c’est une bonne chose.

Les différents sentiments qui s’expriment sont une sorte de désespoir lié à la situation actuelle : pandémie non contrôlée, restrictions libertaires, crise financière, censure, limitation des rapports sociaux, insécurité… Un tableau actuel particulièrement « positif », il est vrai.

Certains « écologistes » pensent à l’avenir de la planète plutôt qu’à l’avenir de la race humaine, rappelez-vous qu’un enfant pollue (il produit 56.8tonnes de CO2/an), propos soutenus par l’AFP. De plus nous sommes trop nombreux sur terre donc faire moins d’enfant permet à ceux qui sont déjà là de mieux se répartir « équitablement »les richesses de notre belle planète (eau, nourriture, métaux….). Il semblerait aussi, selon certains commentaires, que beaucoup de femmes ne puissent enfanter (pour des raisons médicales, d’orientation sexuelle, etc.) et que si la PMA était ouverte à tous-tes, le nombre de naissances serait croissant. Quoiqu’il en soit, concevoir un enfant de nos jours semble être un acte égoïste. Les parents comblent leur désir de famille au détriment de l’avenir de leur rejeton et de la planète.

Triste constat…Comment en sommes-nous arrivés là ?Il avait déjà été observé depuis plusieurs décennies qu’avec l’accès plus étendu aux études supérieures, les gens ont tendance à privilégier leurs études puis leur carrière professionnelle avant de fonder une famille. Ce qui donnait comme résultat des naissances plus tardives et une baisse de la natalité.

Depuis quelques années le sujet de l’écologie a pris de l’ampleur et on se soucie de plus en plus du bien-être de notre bonne vieille Terre. Mais en termes de pollution, un adulte pollue bien plus qu’un enfant et l’industrie bien plus encore. Concernant la baisse de fertilité…. Malheureusement c’est un fait, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Une des conséquences de la pollution mais aussi de notre alimentation et de notre mode de vie. L’accès à la PMA n’est actuellement pas ouvert à toutes, mais cela ne saurait tarder, cependant cela n’augmentera pas significativement le taux de natalité. Aujourd’hui élever un ou plusieurs enfants représente des responsabilités sur du long terme et un coût financier conséquent, donc de nouvelles « contraintes » que les gens n’ont pas obligatoirement envie d’assumer.

La question de la hausse d’avortements ne sera pas abordée car elle n’a pas été évoquée par les internautes, mais elle peut être liée à ce qui suit.

Une des nouvelles tendances, très liée à la crise actuelle fait que les gens ne croient plus en l’avenir. Ils ne veulent plus faire d’enfants dans une société comme la nôtre où les libertés sont bafouées, l’insécurité augmente, les pandémies nous menacent, l’économie va mal, la pauvreté augmente, surtout pour la classe moyenne. De plus, avec les mesures « sanitaires « mises en place par le gouvernement, les français se retrouvent isolés sans pouvoir entretenir de véritables contacts sociaux, ce qui pousse encore plus à l’individualisme. Ils se retrouvent encore plus faibles et à la merci de la propagande médiatique et gouvernementale qui permet déjà de les manipuler depuis des décennies et continue d’annihiler leurs derniers repères. Cette baisse de natalité traduit un mal-être profond de notre société. Comment peut-elle, dans ces conditions, aller de l’avant ? Il est triste c’est de voir que les gens sont résignés, ils ne cherchent plus à se révolter ou à essayer de faire changer les choses. Ils restent chez eux, acceptent les restrictions les unes après les autres, en se plaignant certes, mais sans bouger. Ils sont découragés et dans l’acceptation. Il est vrai que les derniers mouvements populaires tels que les gilets jaunes n’ont pas amélioré grand-chose à leur quotidien. Mais de là à penser qu’il vaut mieux ne pas faire d’enfant pour ne pas que les générations à venir voient la chute vertigineuse de notre société, connaissent ce que nous traversons, peut-être en pire, parce qu’il n’y a plus rien à leur transmettre excepté les conséquences des erreurs accumulées depuis des années.

Ont-ils conscience qu’ils vont droit vers l’auto-suicide de notre société ? Car soyons logiques, un peuple qui n’a pas de descendance est voué à disparaître.« Que sommes-nous sans avenir, sans descendance ? Les derniers maillons d’une chaîne cassée. » (Jacqueline Harpman) Comme le disait si bien Auguste Comte, « la démographie, c’est le destin ». Sans jeunesse pour prendre la relève, soutenir les anciens et transmettre notre héritage, que sera la France dans cinquante ans ? Un pays peuplé de retraités français, avec une jeunesse issue l’immigration et déracinée plus ou moins dépendante des aides sociales qui permettra difficilement de maintenir un semblant d’économie et enterrera notre patrimoine ?Aujourd’hui, il est temps de relever la tête et de se battre pour changer les choses et offrir un futur meilleur pour nos enfants plutôt que de se résigner à l’auto-suicide de notre peuple. Nous avons beaucoup à transmettre à nos héritiers pour que perdure notre nation.