On vous l’avait dit ! La campagne présidentielle s’est passée comme prévue, sans dérapages, chacun est resté à sa juste place, le débat Macron-Le Pen plus pitoyable que jamais, bref, nous voilà revenus au point de départ…

Nous voici arrivés maintenant aux élections législatives; tout d’abord on a pu assister (avec une bonne tranche de rigolade quand même), à la défaite de Manuel Valls au premier tour des législatives anticipées pour les français de l’étranger, apparemment ce dernier pense à arrêter définitivement la politique, c’est con de le réaliser aussi tard.

Pour les élections à venir dans les prochains jours, on assiste au même cas de figure que lors de la présidentielle : un bloc présidentiel pouvant compter sur les multiples fractures internes de la gauche comme de la droite; à noter que la gauche semble tout de même vouloir s’unir sous la même bannière du «N’importe qui de gauche contre Macron ».
A l’inverse, la droite, du moins ce qu’il en reste… se chiffonne et se trouve des divergences à chaque coin de rue, d’un côté Reconquête souhaitant une Union Nationale, chose étonnante quand tout récemment, on pouvait entendre Gilbert Collard annoncer qu’il voterait pour le candidat macroniste contre le RN si le candidat Reconquête ne parvenait pas au second tour… vous sentez l’odeur de pourriture dans la politique moderne ?
De l’autre côté, le RN, fier et droit dans ses bottes, semble vouloir garder le monopole de la droite conservatrice et patriote.
Un point commun : aucune remise en question des deux côtés après la défaite aux présidentielles (défaite plus ou moins relative pour le RN, certes, mais défaite tout de même).

Nous ne savons pas pas ce qu’il faut de plus pour démontrer qu’une victoire par les urnes ne sera jamais possible.
On assiste tout simplement à une bagarre d’enfants dont chaque groupe veut dominer la cour de récré. Il est bien loin le temps de la gouvernance motivée par le bien commun.

Bref, devant tout ce pitoyable bazar et tous ces tristes sires, il parait idéal de résumer la situation par une citation d’Audiard :
« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »

POUR ALLER PLUS LOIN :

À lire :
L’archipel français, François Bousquet, 2019.
La France sous nos yeux, Jerome Fourquet et Jean-Laurent Cassely, 2022.