L’abolition des privilèges est proche, bientôt la nuit du 4 août! Scandale, en pleine pandémie, les riches continuent à se comporter en riches: ils mangent entre eux du caviar, boivent du champagne. Pire, ils enfreindraient même la loi en ne portant pas de masque et, suprême offense aux temps en se faisant la bise.
Le bon peuple, prompt à applaudir (sans forcément s’y rendre) les manifestations sans masques, à vilipender (à raison) les brimades et privations de libertés qui durent depuis plus d’un an, s’offusquent comme un seul homme de ce que certains vivent en se foutant des lois.
Bien sûr, il est choquant que les mêmes qui votent des lois pour nous brimer croquent joyeusement au restau dont ils nous privent. Mais admettons le, les cris d’orfraie qui montent de tous les canaux sociaux et journalistiques, trop contents de s’offrir un quart d’heure de la haine à peu de frais, sont plus guidés par l’envie que par le 2 poids 2 mesures.
Salaud de riche, bouffe ta boîte de ravioli réchauffée comme nous, plutôt que de te péter la panse au caviar et au champagne ! Certains de ceux qui gueulent contre le bouffon Chalançon crient dans le même temps à la tyrannie quand les mêmes journalistes dénoncent l’absence de gestes barrières aux offices pascals de St Eugène et par ricochet dans la plupart des églises de France.
Allons camarade, plutôt que de dénoncer les ploutocrates qu’on t’agite comme un chiffon rouge pour mieux te faire passer la pilule de tes pertes définitives de libertés, n’oublie pas que le vrai scandale n’est pas tant que les riches bouffent au restau et pas toi, mais plutôt que depuis un an qu’on te dit quoi te mettre sur le nez, où manger, où travailler, où circuler, qui voir, qui ne pas voir, tu en sois encore à regarder dans la gamelle de ton voisin pour voir si il est moins lésé que toi, histoire de le dénoncer, plutôt que d’envoyer valdinguer ces clowns qui nous gouvernent et nous enchaînent, nous empêchant de vivre… Au risque de mourir peut être, mais ça c’est à chacun de décider en son âme et conscience.
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