Que brûlent nos cathédrales ! | Dextra

Le feu a ravagé la toiture de Notre-Dame de Paris, bâtie par la foi et le sang de nos ancêtres pour que le peuple entier loue et glorifie le Dieu tout-puissant. D’autres cathédrales, églises et chapelles dans toute la France ont été la proie des flammes et des pelleteuses. Un cœur français, attaché à tout l’héritage de nos pères ne peut qu’être étreint d’émotion devant un tel spectacle.

Mais que brûlent nos cathédrales plutôt que de finir en Levrette Café, en logement haut de gamme ou en open space impersonnels. C’est la foi jadis qui bâtit pour Dieu ces temples dans la France entière. C’est le capital aujourd’hui qui rachète, transforme et détruit l’âme, arraisonne chaque centimètre carré de terre, puisque c’est le seul à même de garder et d’entretenir ces grands espaces. L’Eglise manque de moyens, l’Etat de volonté.

Que brûlent nos cathédrales dans lesquelles les prélats louent l’accueil de l’étranger, au détriment du droit des peuples à demeurer sur la terre de leurs ancêtres, au mépris du droit de l’autochtone à persévérer dans son être. Ils accompagnent le geste à la parole et confient les clefs de nos édifices sacrés au dernier venu.

Que brûlent nos cathédrales comme brûle le pays depuis trop longtemps. Devant de tels drames le bon grain et l’ivraie se trient d’eux-mêmes : joie des allochtones, projet fou de reconstruction des prétendues élites, désolation et réaction du peuple de France. Que brûlent nos cathédrales et qu’à la lueur de cet incendie se reconnaissent les braves pour se rassembler et se lever.

Que brûlent, enfin, nos cathédrales, car plutôt que dix cathédrales millénaires, désespérément vides, mieux vaut mille chapelles qui sortent de terre, où la foule se presse. Plutôt qu’un patrimoine devenu musée pour touristes ignares, la refondation d’un ordre nouveau. Plutôt que de regarder dépérir un monde qui déjà n’est plus, bâtir le monde d’aujourd’hui et de demain.