Qui n’a jamais entendu parler de transidentité, de jeunes filles se sentant hommes ou de jeunes garçons ne se sentant pas bien dans leur corps ?
Dans les milieux de droite, le sujet prête à rire. On se moque, à juste titre, de l’idéologie transgenre et de ses effets. Mais aujourd’hui, des milliers d’enfants sont victimes de la théorie du genre, en particulier sur les réseaux sociaux. Comment expliquer un tel phénomène, encore inconnu il y a quelques années ?
Tout d’abord, rappelons simplement ce qu’est la dysphorie de genre. Il s’agit d’une personne qui pense ne pas être née dans le bon corps. Ainsi, une femme souffrant de cette dysphorie se sent homme, alors même que son corps est bien celui d’une femme.
Autrefois, les transsexuels se faisaient rares, étaient même des bêtes de foire. Le cas touchait particulièrement les hommes. Mais depuis quelque temps, le phénomène a pris beaucoup d’ampleur. Les femmes constituent désormais la majorité de personnes souffrant de dysphorie de genre et ce sont les enfants qui sont de plus en plus concernés.
L’arrivée des réseaux sociaux participe grandement à ce changement. Sur internet, des militants font l’apologie de la transition et invitent ceux qui auraient des doutes à prendre une nouvelle voie : changer de sexe. Ce mal être des jeunes filles s’explique par les standards de beauté imposés par le marché, et surtout par la pornographie, qui éduque sexuellement aujourd’hui la majorité des jeunes garçons, entre humiliations et viols :”ça ne te donne vraiment pas le goût d’être une femme” raconte une ancienne transgenre.
Après cette explication, il convient de rappeler l’idéologie libérale et capitaliste derrière ce phénomène. Tout d’abord, la transidentité n’existe pas sans le marché. En effet, cette idéologie constitue une véritable mine d’or capitaliste, sur le maquillage, la mode vestimentaire, les hormones, la chirurgie, les séries TV etc. “Ce corps sans limite est encore plus dépendant, cette fois-ci des machines et des industries qui lui vendent des hormones nécessaires à son apparence. Il a troqué sa limite contre son autonomie. Il n’est plus sacré, c’est-à-dire inviolable, mais potentiellement livré au marché”, rappelle la journaliste Pauline Quillon dans son livre Enquête sur la dysphorie de genre.
Pour que cette idéologie touche le plus grand nombre, il faut le soutien de la société et de l’État. Ne vous inquiétez pas, Jean-Michel Blanquer y avait déjà pensé à la rentrée 2021 avec une circulaire donnant à l’école la mission d’accompagner les élèves dans leur “identité de genre”. Ainsi, l’État rejoint le camp du progressisme, une violence pour les enfants. En effet, cette vision de l’éducation revient à rejeter l’autorité des parents qui ne seraient pas d’accord. C’est le libéralisme pour les enfants, ils deviennent rois, alors même que 80% des enfant atteints de dysphorie se réconcilient avec leur sexe de naissance après la puberté. Une vision de l’Homme que l’ont peur considérer comme étant du transhumanisme, c’est-à-dire la modification des corps par l’intervention de la technique.
Que se passe-t-il pour les enfants souhaitent changer de sexe ? Ils doivent prendre des hormones masculines ou féminines, c’est selon. Et pour les militants, les médecins doivent absolument suivre ces traitements et ne pas aller à l’encontre du désir de l’enfant. C’est une vision anglo-saxonne, elle-même inspirée de la French Theory, de la médecine, où le docteur ne reçoit plus un patient mais un client. C’est la logique individualiste du système capitaliste, laissant les hommes souffrant de troubles psychologiques seuls face à leur maladie. Le retour en arrière est extrêmement difficile et le changement d’hormones peut provoquer de graves maladies. En France, l’ALD permet de rembourser à 100 % les frais médicaux… Quel bonheur.
Pornographie, œuvres télévisuelles, réseaux sociaux, éducation nationale : personne n’échappe à la propagande progressiste. La réaction inhumaine de certains enfants n’est pas de leur faute mais bien celle d’un système à bout de souffle qui ne sait plus quoi inventer pour nous vendre des produits. Ces enfants sont les victimes des maux du système et malgré eux, le symbole de la chute d’une civilisation.
Pour aller plus loin :
Enquête sur la dysphorie de genre, Pauline Quillon, 2022
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